
Le perfectionnisme, excessif, entraîne beaucoup de déceptions et de souffrances.
C’est une pression abusive que l’on s’inflige au nom des exigences de la société, du système scolaire et parfois simplement pour obéir à son orgueil.
C’est un carcan qui nous rend défensifs et nous prive des suggestions d’autrui.
Car bien que le perfectionniste avoue avec sincérité son désir d’apprendre auprès des autres, il ne sait pas en accepter le prix, c’est-à-dire avouer ses lacunes et ses erreurs. Il cherche malgré lui à montrer qu’il a raison.
Mais il existe un pendant “positif, adaptatif et sain” au perfectionnisme, que Ben-Shahar a baptisé l’optimalisme.
C’est la capacité à changer le dialogue avec soi-même.
L’optimaliste est plus réaliste.
Il accepte l’idée de devoir faire des choix et des compromis. Plutôt que d’édicter ce qui est digne de lui, il se demande qu’elle est, pour lui, la meilleure vie possible. Il accepte ce que l’existence lui offre et il en tire le meilleur parti. Il définit ce “qui lui ira” plutôt que ce “qu’il doit…”.
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Voici ce que sait faire l’optimaliste :
Tout cela mis bout à bout permet à l’optimaliste d’éprouver de la reconnaissance pour ses actions. Mais aussi, et surtout, d’accueillir ce que la vie lui offre et d’en tirer le meilleur parti sans courir sans cesse à côté de lui-même.
Extrait de "3 kifs par jour" de Florence Servan-Schreiber